Aller au contenu

Vess Ossman

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Vess L. Ossman
Description de l'image Vess Ossman.jpg.
Informations générales
Nom de naissance Sylvester Louis Ossman
Naissance
Hudson, New York
Décès (à 55 ans)
Fairmont, Minnesota
Genre musical Ragtime
Instruments Banjo
Années actives 1893-1923
Labels Columbia, Vim Records

Sylvester Louis « Vess » Ossman (-) est un banjoiste à cinq cordes et un artiste populaire du début du XXe siècle, surnommé le « Roi du banjo »[1].

Sylvester Louis Ossman naît à Hudson, dans l'État de New York, et fait ses premiers enregistrements en 1893[2]. Il devient l'un des musiciens les plus enregistrés de son époque, interprétant des marches, des cake-walk et du ragtime. Il accompagne également des chanteurs populaires, tels que Arthur Collins et Len Spencer .

Ossman épouse Eunice Smith avec qui il a trois enfants, Vess Jr., Raymond et Annadele[3].

En 1894 paraît Darkie Tickle, le premier disque enregistré dans le style ragtime[4], ainsi que Yankee Doodle, un de ses plus grands succès, pour la North American Phonograph Company[5].

En 1900 et 1903, lorsque la réputation et la renommée d'Ossman se répandent sur la scène internationale, il effectue des tournées en Angleterre. Avec Audley Dudley et Roy Butin, il se produit dans le Ossman-Dudley Trio[6]. Il dirige son propre orchestre de danse, le Ossman's Singing and Playing Orchestra, à Dayton (Ohio) et à Indianapolis (Indiana). La popularité croissante de son rival Fred Van Eps, à partir de 1910, fait que le nom d'Ossman apparaît moins souvent dans les catalogues des maisons de disques. Il cesse temporairement d'enregistrer en 1913, mais reprend à la fin de 1915. En , il devient membre de Popular Talking Machine Artists, un groupe de musiciens indépendants qui se produit en tournée. Il le quitte au début des années 1920[7].

Le , il réalise ses derniers enregistrements pour Columbia Records. Il continue de voyager avec son orchestre de danse, travaillant dans des hôtels du Midwest tout en vivant à Dayton avec sa famille. En 1923, il rejoint les maisons de vaudeville de B. F. Keith en tournée avec son fils, Vess Jr. Lors d'un show théâtral à Minneapolis, Ossman est victime d'une crise cardiaque. Il est amené à l'hôpital mais revient rapidement au spectacle. Plus tard, à Fairmont, Minnesota, il a une autre crise cardiaque, cette fois fatale, après sa dernière performance sur scène. Il est enterré au cimetière Valhalla à St. Louis, dans le Missouri[3].

Ossman joue dans ce qu'on appelle maintenant le style classique du banjo. Il joue sur des cordes en boyau en utilisant une technique fingerstyle similaire à celle des guitaristes classiques.

Ses enregistrements comptent St. Louis Tickle, Rusty Rags, Maple Leaf Rag, The Stars and Stripes Forever, Rag Time Medley, A Bit of Blarney, My Irish Molly O, A Gay Gosson, Yankee Girl, Bill Simmons et Karama. Ils incluent également des coon song de l'époque du ragtime, telles que A Coon Band Contest, The Darkies' Awakening, et All Coons Look Alike to Me d'Ernest Hogan, qui sont populaires à l'époque.

Enregistrement notables

[modifier | modifier le code]

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c et d (en) Steve Sullivan, Encyclopedia of Great Popular Song Recordings, vol. 1-2, Lanham, The Scarecrow Press, , 1030 p. (ISBN 978-0-8108-8296-6, lire en ligne), p. 433
  2. (en) Scott Yanow, The Great Jazz Guitarists : The Ultimate Guide, San Francisco, Backbeat Books, , 237 p. (ISBN 978-1-61713-023-6), x
  3. a et b Gracyk et Hoffmann 2000, p. 266.
  4. Sullivan 2013, p. 5.
  5. (en) Steve Sullivan, Encyclopedia of Great Popular Song Recordings, vol. 3-4, Rowman & Littlefield, , 832 p. (ISBN 978-1-4422-5448-0, lire en ligne), p. 5
  6. (en) David A. Jasen, Ragtime : An Encyclopedia, Discography, and Sheetography, Taylor & Francis, , 550 p. (ISBN 978-0-415-97862-0, lire en ligne), p. 165-166
  7. Gracyk et Hoffmann 2000, p. 265.
  8. Sullivan 2017, p. 5.
  9. Sullivan 2017, p. 7.
  10. a b et c Sullivan 2017, p. 16.
  11. Sullivan 2013, p. 514.
  12. Sullivan 2013, p. 158.
  13. Sullivan 2013, p. 4.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]